Razika Adnani citée dans…

Cette page sera régulièrement complétée
Razika Adnani est citée dans la tribune : 2018 Editor’s Picks: MEMRI TV Clips From The Reform Project
French-Algerian philosopher and researcher of Islamic thought Razika Adnani said that various Islamic rulings based on the Quran – such as the punishments for stealing and for slavery – had been abolished over history in order to adapt to the circumstances of the times.
Razika Adnani est citée dans l’ouvrage de Jean-Pierre Castel : La mal nommée vérité du christianisme
D’emeth à alètheia
P. 99 – C’est […] dans le sens de sagesse et de bon sens que les premiers musulmans ont compris le terme « raison » [aql] ; et c’est dans ce sens-là qu’il est employé par les contemporains lorsqu’ils louent cette faculté [et affirment que l’islam est une religion de raison]. Cependant lorsqu’ils se dressent contre elle [pour s’opposer à ceux qui voudraient réformer l’islam au nom de la raison], ils l’utilisent dans le sens de faculté rationnelle […][1]. P. 133 n. 608 – De même d’ailleurs dans l’islam, la femme est l’égale de l’homme devant Dieu, mais non devant les hommes : une égalité « spirituelle », mais ni sociale ni juridique (cf. Razika Adnani, « Maghreb : l’impact de l’islam sur l’évolution sociale et politique », Fondapol, décembre 2022, https://www.fondapol.org/etude/maghreb-limpact-de-lislam-sur-levolution-sociale-et-politique/). P. 174 – Dans le monde islamique l’histoire du littéralisme est beaucoup plus ancienne et prégnante : « il [le littéralisme] est sorti vainqueur, aux XIIe et XXe siècles, des débats et des querelles intellectuels concernant la place que devait avoir ou pas la pensée dans le domaine de la connaissance » ; encore aujourd’hui il « représente le courant le plus répandu parmi les populations musulmanes et […] il constitue le fondement du courant salafiste […][2] » P. 22 –Parmi les nouveaux penseurs de l’islam, Razika Adnani oppose « la vérité […] révélée et transmise [à la vérité] construite par la pensée et l’intelligence[3] ». P. 277 Biblio – Adnani, Razika, Islam, quel problème ? Les défis de la réforme, UPblisher 2017, « Maghreb : l’impact de l’islam sur l’évolution sociale et politique », Fondapol, décembre 2022, https://www.fondapol.org/etude/maghreb-limpact-de-lislam-sur-levolution-sociale-et-politique/
[1] Razika Adnani, Islam, quel problème ? Les défis de la réforme, UPblisher 2017, p. 132. L’auteur consacre un § à « La raison : le double langage », p. 130-133, et le suivant à « L’islam peut-il n’être qu’une question de cœur », p. 133 135. [2] Adnani, op. cit.,p. 93. [3] Razika Adnani, « L’islam au Maghreb et le retour aux sources de l’archaïsme inégalitaire : entretien avec la philosophe et islamologue », La revue civique, 23/05/2023.
Dans la tribune “Il faut sauver le soldat “la raison” de Jean-Pierre Castel publiée par le Club des vigilants, 11 avril 2025
.”Dans le monde musulman, la tentative de modernisation, soit lors la Nahda (du XIXe au milieu du XXe siècle), soit à l’occasion des guerres de libération coloniale, ont débouché depuis une cinquantaine d’années, de Djakarta à Rabat, sur une réislamisation à tendance fondamentaliste ; le signe le plus visible en est le voile des femmes, quasi absent dans l’espace public vers le milieu du XXe siècle, mais qui redevient dominant[19] sans parler des privations de liberté des femmes en Afghanistan, et de leur massacre en Iran.[…] Or, dans l’histoire, le blocage de la raison a toujours été associé à une régression de la liberté et de la créativité. En témoignent par exemple le déclin de la science européenne au cours des premiers siècles de la christianisation (qui avait en effet conduit en 529 l’empereur Justinien à expulser les philosophes d’Athènes vers la Perse), la stigmatisation des philosophes comme hérétiques par Al-Ghazali au XIe siècle (qui fit basculer le monde musulman de son âge d’or vers son déclin[21]), […] Le monde musulman, qui a pourtant connu son âge d’or, reste depuis des siècles immobilisé dans ce que nombre d’islamologues désignent comme un blocage de la pensée[22].
[19] Cf. par exemple Razika Adnani, Islam : quel problème ? Les défis de la réforme, UPblisher, 2017 et Sortir de l’islamisme, Erick Bonnier, 2025. [21] Cf. Adnani, op. cit. [22] Citons Fazlur Rahman (1919–1988), islamologue pakistano-américain, Mohammed Arkoun (1928–2010), philosophe et historien de la pensée islamique algérien, Nasr Hamid Abu Zayd (1943–2010), islamologue égyptien, exilé à cause de ses idées, Abdelmajid Charfi, ilamologue tunisien, Razika Adnani, philosophe islamologue algéro-française.
Razika Adnani est citée par Leila Tauil dans son texte de revue

Razika Adnani est citée par Michel Younes dans son texte de revue
Bulletin de Théologie des religions
Razika Adnani est également citée par Mustapha Harzoune
Non-assistance à personne en danger


Razika Adnani est également citée par Arianne Poissonnier, Gérard Sournia et Fabrice Le Goff
Dans l’article de revue L’Afrique, terre de francophonie : Pour la philosophe franco-algérienne Razika Adnani, les choses sont claires : « La langue française est aujourd’hui une langue africaine : la langue appartient au peuple qui la parle et la fait sienne. »